Mois du doc
Actualité Cinéma
Documentaires en accès libre
Pendant le mois du film documentaire, nous mettons à votre disposition quatre films en accès libre et illimité sans décompte de votre forfait mensuel.
Révolution des oeillets : 40 ans
Retrouvez les documentaires Fado, ombre et lumière (Yves Billon), Ce cher mois d'août, (Miguel Gomes), ou encore La nuit du coup d'Etat, Lisbonne 1974 (Ginette Lavigne) consacré à la révolution des Oeillets, qui le 25 avril 1974, permit à tout un pays de se libérer d'une dictature impitoyable, sans verser une goutte de sang!
Mais aussi deux merveilles de films Arena, et Rafa, de Joao Salaviza, qui valurent à leur auteur, Joao Salaviza une Palme d'or à Cannes et un Ours d'or à Berlin.
Ou encore l'hypnotique balade musicale de Lisboa Orchestra (Guillaume Delaperirère), qui vous présente la ville aux 7 collines comme jamais !
Rien de moins... pardon ! Nada menos....
A l'honneur ce mois-ci : La loi des séries
Attention, phénomène !
Véritable phénomène contemporain, étudié par des sociologues aux quatre coins du monde, les séries ont su se forger de belles lettres de noblesse au royaume du 7ème art.
Votre médiathèque vous invite à un petit détour par le monde merveilleux des séries contemporaines...
Premier indice de cette nouvelle respectabilité du genre, des ouvrages spécialisés décortiquent désormais tous les méandres de ce genre, devenu populaire comme jamais (Cf : Sandra Laugier, philosophe : "Vertus ordinaires des cultures populaires", Critique, n° 776-777, Minuit et Ioanis Deroide, historien : "Les Séries TV, mondes d’hier et d’aujourd’hui", Ellipses).
De Laura à l'Aura
Nous voilà rendus bien loin des "novelas" brésiliennes des années 80, de Dallas et autres Feux de l'Amour...
La bascule vers une soudaine respectabilité, pourrait alors être datée par la sortie de Twin Peaks au début des années 90, conçue et réalisée par le génial David Lynch. Sur les traces de Laura Palmer, une nouvelle ère s'ouvrait alors, celle de la "série-miroir", reflet des multiples tourments sociaux ou politiques de son époque...
Au début du XIXè siècle, le philosophe allemand Hegel, affirmait : "l'art est ce qui permet à une époque de se regarder elle-même, et de mettre à distance ses idéaux et ses contradictions" (on pense aux Vanités du XVè et XVIè siècles, aux Impressionnistes ou au Pop Art ...). Voilà un rôle que se sont empressées de reprendre à leur compte les séries phares du moment !
De même pouvons nous affirmer que ces "fragments de cinéma", ont réussi le tour force de faire émerger leur propre Aura, dans un modèle de reproduction par excellence. Et ce plusieurs décennies après que Walter Benjamin (encore un philosophe allemand !!) ait démontré dans son analyse de l'image cinématographique et sa réflexion sur la dimension politique et sociale de l'art, que ces deux concepts ne pouvaient coexister (Cf. "L'Œuvre d'art à l'époque de sa 
reproductibilité technique").
Par ailleurs, loin des clichés passés qui leur accolaient l'étiquette de "sous-genre" du 7è art, les séries constituent désormais autant de précieuses opportunités de carrière, y compris pour les plus grandes stars (Glenn Close, George Clooney, Nathalie Baye, Sandrine Bonnaire, etc.). Une preuve supplémentaire de leur considération nouvelle par "le métier".
Le genre doit peut-être aussi cet éclat nouveau à sa richesse de formats et à sa grande diversité, tous les genres y étant représentés : de la comédie familiale au film de genre, en passant par le western ou le documentaire, les séries font désormais leur loi dans tous ces registres.
Et les producteurs ne s'interdisent dès lors aucune innovation de la forme du récit à sa diffusion, le meilleur exemple étant peut- être la série Electric City, web série d'animation produite par Tom Hanks, qui est disponible depuis le mois de juillet en ligne gratuitement mais en exclusivité sur Yahoo.
Quant aux sujets, tout y passe, et souvent bien en avance sur les moeurs des sociétés qui les regardent : l'homosexualité, la guerre, l'adolescence, la religion, la mort, la politique, la mafia, le racisme, etc.
Vous en trouverez toujours une pour explorer chaque univers, avec ses codes, son vocabulaire (EX : Urgences, Six Feet under, Dr House, Queer as folk, The Sopranos, etc.).
Du côté de chez nous...
Bonne nouvelle, la France, grâce à Canal Plus et France télévision, a depuis également pris la mesure du phénomène, et a clairement investi les moyens ad-hoc pour proposer des concepts, et des scénarii comparables à ce que peuvent produire outre atlantique les HBO et autre ABC...
Ainsi, nous vous proposons ici de (re)découvrir plusieurs grands titres du genre, avec dans la foulée du déjà culte "Un gars, une fille", les excellents "Inquisitio", "Trafics", "QI", "Signature", "Les hommes de l'ombre", "Des soucis et des hommes", "Clash".
Que de très bons moments à passer, avec un seul risque, surtout pour les nouveaux convertis : une certaine forme d'addiction.
Nous vous aurons prévenus....
Photo extraite de la série Inquisitio (Septembre productions)
Un hiver à rester... sous la couette !
Puisque les tempêtes, ouragans et autres méfaits climatiques de saison semblent vouloir s'installer pour de bon, pourquoi ne pas attendre des jours meilleurs, en traînant plus que de raison...sous la couette?
Une humeur partagée par l'actualité cinéphile du moment, si l'on en juge par les différents titres qui depuis plusieurs semaines surfent sur la vague de la séduction, de la sensualité, et plus si affinités...
L'occasion était donc belle de vous sussurer une petite sélection très "suggestive" (attention certains titres ne sont pas forcément adaptés aux jeunes publics!), pour partager d'agréables moments, tout près de la cheminée....
Mais surtout, de "Et Dieu créa la femme" (de Roger Vadim, 1956) à "La vie d'Adèle" (d'Abdellatif Kechiche, 2013), en passant par "La Pianiste" (de Michael Haneke, 2000), ce sont surtout autant d'occasions de revoir à quel point les thèmes de la séduction (sous toutes ses formes) et du rapport aux choses de la chair, de 7 à 77 ans, tourmentent toujours autant les cinéastes à travers le monde...
Bref voici une sélection très comme il faut, (presque) bien sous tous rapports, avec notamment quelques perles de courts métrages récents, qui abordent de manière aussi radicale que décalée, chacun à leur façon les "questionnements" relatifs à la sexualité :
"Trolls" (Canada, 2009), "Mon amoureux" (France, 2011),"Aglaée" (France, 2010) et "Atlantic avenue" (Etats-Unis, 2012).
Transition toute trouvée... et comme tout mois de janvier qui se respecte, nous ne saurions oublier "L'EVENEMENT" que le monde entier guette dans la foulée du réveillon (non, ce n'est pas la galette des rois...), à savoir la nouvelle édition du Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand !
Une édition qui propose cette année encore une sélection plus qu'alléchante, et deux rétrospectives très attendues :
Light is calling, consacrée au cinéma court américain des années 2000...
... et De la fuite dans les idées, qui rappelle à point nommé qu"il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens".
L'occasion également pour les cinéphiles les plus curieux, de (re)voir trois des films récompensés à Clermont par le Prix des Médiathèques, dans la rubrique "After Hours", juste en dessous !
La belle histoire de... Charles Chaplin
Charles Chaplin fût tout simplement l'incarnation la plus créative, la plus universelle et la plus intemporelle du cinéma. Plus qu'un simple comédien, c'est le cinéma tout entier que Chaplin étreint tout au long de sa carrière : Comédien, réalisateur, producteur, compositeur...
A titre d'exemple, le thème mélodique du film « Les temps modernes », Smile, dont il avait composé la musique, a été repris par des chanteurs aussi divers qu'Elvis Costello, Nat "King" Cole, Barbara Streisand, Josh Groban et Michael Jackson. Le frère de celui-ci, Germaine Jackson, l'a chanté lors des funérailles de Michael.
Si sa carrière longue de 75 ans, débute dans le music-hall en Angleterre, c'est tout naturellement à Hollywood qu'elle a imprimé la pellicule de l'Histoire du 7ème art pour l'éternité.
Son personnage le plus connu, "Charlot" pour les francophones, "The Tramp" dans les pays anglo-saxons, s'inspire de l'acteur burlesque français, Max Linder (Gabriel-Maximilien Leuvielle), est aujourd'hui universellement connu : celui d'une sorte de vagabond, dont le chapeau melon, la canne, les chaussures trop grandes, le pantalon tombant et trop large, les cheveux frisés et la petite moustache sont devenus le symbole de l'art cinématographique.
Cet artiste que l'enfance n'aura pas épargné de pensionnat en pensionnat (mère internée, père alcoolique), aura par son talent et sa sensibilité contribué à épargner l'Enfance en lui donnant son coeur, fût-il un coeur d'enfant triste...
Alliant mieux que quiconque le burlesque, la satire et l'émotion, il restera également comme le seul à avoir ridiculisé Hitler ("Le Dictateur"), alerté sur les dérives de la société de consommation (déjà !) et du libéralisme ("Les temps modernes") le plus efficacement, grâce à son "cinéma de l'étonnement".
"Les lumières de la ville" peut-être son chef d'oeuvre absolu, souvent cité par Orson Welles comme étant son film préféré de tous les temps, bouleverse véritablement tous les spectateurs du monde lors de sa sortie, tirant même des larmes à Einstein !
En 1952, Charles Chaplin et sa famille retournent à Londres pour promouvoir le nouveau long métrage, « Limelight » (Les Feux de la rampe), après avoir été accusé de prendre des positions communistes aux États-Unis, et avoir figuré sur la « liste noire de Hollywood », à l'époque du maccarthisme. Profitant de l'occasion, le gouvernement américain lui interdit de revenir aux États-Unis, en annulant son visa…
Un triste épisode supplémentaire de la tumultueuse relation entre l’Art et la politique, mais ceci est une autre histoire…
Noël avant Noël...
Santa Claus enfilera dès les premiers jours de décembre les habits de directeur de production improbable, pour nous préparer une avalanche de nouveaux titres qui garniront votre cheminée, et surtout votre catalogue VOD.
Comme par exemple ces deux documentaires en forme de déclaration d'amour au cinéma que sont Room 237 qui revient sur le phénomène Shining de Stanley Kubrick,et L'Enfer d'Henri Georges Clouzot, qui nous replonge dans le destin tragique du film de Clouzot, L'Enfer, et de son interprète mythique Romy Schneider...
Un Noël qui se prépare donc déjà avec une certaine nostalgie mais aussi humour, si l'on en juge par les trois titres plébicités par les lecteurs ces derniers jours : Les Profs, Les beaux jours et Le passé.
A propos de nostalgie, vous remarquerez au détour de notre catalogue de grands classiques, que des oeuvres absolument mythiques sont désormais disponibles, et c'est un peu l'Histoire du 7ème art, avec un grand H, qui vient à vous : Les lumières de la ville (1931), Et Dieu créa la femme (1956), Les liaisons dangereuses (1959), Rocco et ses frères (1960), Le Baron de l'écluse (1960),sans parler des premières grandes heures de Pedro Almodovar ou Woody Allen...
En une image comme en cent, voilà une hotte déjà joliment garnie, pour veiller jusqu'au réveillon...
Fini les vacances !
Pour les amateurs de cinéma d'auteur et de Box-Office, cette reprise des cours de septembre propose une belle moisson de plaisirs en technicolor !
Que ce soit dans la sélection internationale ou dans la sélection francophone, nous avons sélectionné quelques exemples d'oeuvres aussi fortes dans le propos que variées dans les styles, aux quatre coins du globe.
Et que ce soit avec The Grandmaster, le dernier opus du Maître Wong Kar-Wai, 
qui a fait sensation lors de sa séance d'ouverture de la dernière Berlinale, avec MUD, la proposition de thriller rural de Jeff Nichols, à qui l'on doit le déjà culte Take Shelter, ou encore le film choral de Marco Bellocchio La Belle endormie, les plus grands réalisateurs sont bien au rendez-vous de cette rentrée.
Plus près de nous, le rapport au temps semble inspirer toujours autant nombre de réalisateurs, au travers d'oeuvres aussi singulières que fortes, comme Les beaux jours de Marion Vernoux, Le Passé d'Asghar Farhadi, La Fleur de l'âge de Nick Quinn, ou dans un tout autre registre 11.6 de Philippe Godeau.
Non, vraiment, les (excellentes) raisons d'aborder cette rentrée avec entrain ne manqueront pas !
Et la suite des évènements s'annonce tout aussi sympathique, avec notamment dès le mois d'octobre, trois films "chocs" très attendus : L'Attentat (de Ziad Doueiri), Diaz (de Daniele Vicari) et Only God Forgives (de Nicolas Winding Refn)...
A chaque instant, retrouvez désormais ici, grâce à votre médiathèque, le meilleur du 7ème art, à votre rythme !
C'est février, c'est ciné !
Rangez les sapins, les guirlandes et autres cotillons... Remisez les galettes et les couronnes éphémères de papier, célébrant reines et rois d'un jour.
Non, vraiment, à l'heure des Oscars, Césars et autres Golden Globes, et en attendant 
Cannes (et Godot sur la croisette) c'est bien le Cinéma qui est à la fête !
La preuve avec Hippocrate, qui à réussi l'exploit de mettre le pouls du public et de la critique au diapason, et qui fait figure de favori pour l'édition des Césars 2015 !
La preuve encore et toujours, avec Les combattants, de Thomas Cailley, également nommé aux Césars 2015, autre pépite à ne pas rater!
Et pour les plus gourmands, rendez-vous avec notre belle sélection de titres, courts et longs, voire même très longs, qui ont déjà inscrit leur générique au tableau d'honneur de l'histoire du 7ème art...
Mais un mois de février sans la traditionnelle escapade auvergnate, 
dans l'autre pays du cinéma, ne serait pas complet.
Aussi nous serons comme de bien entendu au Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand, avec comme toujours un jury de feu qui remettra le Prix des Médiathèques 2015 à LA pépite issue de la compétition internationale.
Bouclez la boucle en découvrant l'incroyable Pride, primé l'an dernier à Clermont, et nommé...aux Oscars !
Vive l'hiver en technicolor !
Les bonnes feuilles de l'automne
Du cinéma qui se souvient...
Ce mois-ci, la mémoire est plus vive que jamais, avec une place de coeur accordée aux divers hommages rendus au Maître François Truffaut, notamment à la Cinémathèque française, à laquelle nous ne pouvions que nous associer;
Mais aussi, une programmation dédiée aux célébrations de la Grande Guerre, que nous avons souhaitée ouverte sur les publics plus jeunes, grâce au formidable vecteur qu'est le cinéma d'animation.
Toujours au rayon cinéma, nous avons tout autant à coeur de vous présenter les deux séries qui continuent à faire toujours faire le bonheur des "sériesvores": Walkind Dead, dont la dernière saison est déjà disponible, ou encore Klondike, une toute nouvelle venue dans la galaxie, qui réussi à frôler l'unanimité à la fois publique et critique, que nous vous invitons à découvrir!
Et pour tous ceux qui ne seraient pas séduits par toute cette sélection, il reste encore la possibilité, de découvrir quelques unes des nouveautés du moment, à choisir parmi le cinéma "girl power" made in France avec par exemple Les yeux jaunes des crocodiles, adapté par Cécile Télerman du roman de Katerine Pancol, ou encore Sous les jupes des filles, d'Audrey Dana, ne serait-ce que pour son casting...
On sinon, au rayon testostérone, il y aurait bien un excellent polar du soir (espoir), à savoir Les poings contre les murs, qui dans la catégorie "film de prison", est sans doute ce que l'on ai vu de plus percutant et sensible depuis bien longtemps...
En fait, ce mois-ci encore, que vous soyez en mode solo, entre amis ou en famille, vous n'aurez que l'embarras du choix !
Bonnes séances !
A la frontière de... L'amour empèché
L'Amour, les amours sous toutes ses formes... et même ses méformes...
Voici une sélection à la frontière de l'image et de l'écrit qui illustre avec sensibilité, humour et (im)pertinence, une rencontre finalement peu souvent abordée à l'écran, celle de l'adolescence et du handicap, avec tout un univers 
des possibles amoureux en toile de fond.
Thème sur les fragilités donc, illustré à merveille par L'amour bègue de Jan Czerlewski, véritable tsunami d'humour et de sensibilité, qui emporte tous les suffrages à chaque diffusion publique...
Dans ce florilège d'émotions constitué de courtes et moins courtes perles, découvrez notamment le film hommage Elle s'appelle Sabine, écrit et réalisé par Sandrine Bonnaire pour sa soeur.
Ou encore la trilogie toute en courts avec Aglaée de Rudi Rosenberg, Mon amoureux de Daniel Metge, et C'est pas de chance quoi ! d'Hélène Médigue, constituée d'autant d'hymnes à l'amour...
L'occasion également d'associer littérature et cinéma, avec une sélection de livres numériques autour d'une thématique absolument universelle, et donc tellement humaine...
C'est mai, c'est Cannes !
En médiathèque comme partout ailleurs, impossible de faire l'impasse!
Cette année encore le rituel de la croisette s'impose aux cinéphiles et cinéphages du monde entier...
L'occasion pour nous tous de revenir sous ce maronnier du 7ème art, avec une sélection d'oeuvres qui ont toutes marquées l'histoire du festival, mais aussi et surtout, celle du cinéma !
10 perles de long métrage, et 8 autres au format plus court, pour alterner aux mieux 
la géométrie variable des émotions en Technicolor...
Rétrospective dans la rétrospective, des frères Cohen, à Emir Kusturica en passant par Abbas Kiarostami, une attention plus particulière sera ici portée aux années 90.
Années 90 d'ailleurs marquées par la Palme d'or décernée pour sa sensuelle et troublante Leçon de piano à Jane Campion, la très honorable et honorée Présidente de cette 67ème édition près de 20 ans plus tard.
Belles (re)découvertes....
Entre 8 mai et D-Day...
Entre les commémorations du 8 mai 1945 et celles du 70ème anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, nous ne pouvions passer sous silence une sélection de titres qui nous replongent notamment dans la période de la fin du second conflit mondial.
L'occasion également d'aprécier des portraits de personalités, et des histoires de choix personnels qui finissent par les truchements de l'Histoire à confiner à l'universel.
A ne pas rater par exemple le très réussi Walkyrie de Bryan Singer (2009), l'étonnant La forteresse de Churchill court métrage historique de Stuart Legg, premier film de l'ONF ayant reçu un Oscar en 1941, ou encore le très documenté 
La Chute d'Oliver Hirschbiegel, retraçant les toutes dernières heures d'Hitler à Berlin.
La série WWII, qui n'a pas son pareil pour retracer toute la chronologie de ce conflit aussi irrationnel que dévastateur ravira tout autant les historiens en herbe que nous sommes tous un peu...
Non que nous ayons l'âme particulièrement beliqueuse, mais nous serons à nouveau à l'heure H d'autres commémorations, et ce dès septembre prochain, quand viendra le temps de nous replonger dans les images consacrées à 14-18.
Mais ceci est déjà (presque) une autre Histoire...
Quand César rencontre Oscar...
Chaque jour, les cinéphiles de tout poil sont plus nombreux à utiliser les catalogues de cinéma en ligne proposés par les médiathèques à travers la France !
Et comme chaque année en pareille saison, comme un rappel de vaccin qu'il ne faudrait pas rater, ces mêmes cinéphiles ont rendez-vous avec la prestigieuse moisson qui mettra sous les projecteurs le temps d'une cérémonie, et même davantage, des oeuvres de tout genre.
Voici donc une belle sélection de films qui sont déjà présents dans vos catalogues de VOD, 
que vous aurez à coeur de partager à cette occasion avec vos usagers, de sorte que les commentaires pourront aller bon train, bien après l'officialisation des palmarès !
Aussi neutres que la Suisse, aussi impartiaux que la justice, nous sommes tenus à un strict devoir de réserve... et c'est pourquoi nous en empressons de vous dire à quel point nous nous réjouissons pour 9 mois ferme, César de la Meilleure actrice et du meilleur scénario original, ce qui au passage, est plutôt rassurant quant à la lucidité de cette respectable institution académique !
Mais aussi pour La Vie d'Adèle chapitres 1 & 2 (César du Meilleur espoir féminin), Renoir (César des meilleurs costumes), et Avant que de tout perdre (César du Meilleur court métrage, nommé aux Oscars), films majeurs que nous avions déjà choisis de vous proposer l'année dernière...
Sans oublier La Vénus à la fourrure, qui permet au tumultueux et génial Roman Polanski de remporte le César du Meilleur réalisateur, très bientôt disponible au catalogue !
De l'autre côté de l'atlantique, ont notament été plébiscités 12 years a slave du brillantissime (et bien nommé) Steve Mc Queen, et Twenty feet from stardom, de Morgan Neville, qui a reçu l'Oscar du meilleur film documentaire.
Deux façons radicales et captivantes de questionner Histoire et identité(s), qui ne laissent pas de marbre !
Naturellement, nous ne pouvions passer sous silence deux autres
titres majeurs qui ont déjà marqué de leur empreinte cette moisson de récompenses, l'incroyable Pride, de Pavel Vesnakov, et le très beau Ud, Spring over ind, de Thomas Daneskov respectivement dernier Grand Prix International et Prix des Médiathèques de Clermont-Ferrand.
D'accord avec ces distinctions ou non, à vous de juger, et de partager vos avis sur votre Médi@thèque numérique....
Desde que o samba e samba......
Si ce titre vous semble enigmatique, c'est peut-être qu'un coma récent vous a épargné les derniers les flux et reflux d'infos, annonçant l'ouverture de la Coupe du monde Fifa 2014, ce jeudi 12 juin au Brésil.
Et pendant que vous écoutez déjà cette pépite absolue du patrimoine musical brésilien, par le géant Caetano Veloso, nous vous proposons d'esquisser, en rythme, un pas de côté, pour mieux appréhender cet évènement sportif et culturel mondial.
Une sélection de circonstance donc, qui ne manquera pas d'expédier de belles émotions cinéphiles en pleine lucarne, comme par exemple le merveilleux Meu amigo Nietsche (2013, Fauston da Silva), qui narre la rencontre improbable entre Lucas, Nietzsche et Marx, marquant alors le début d'une révolution dans l'esprit du jeune garçon, au sein de sa famille et dans la société.
Découvrez dès que possible cette pépite, véritable sensation du dernier festival international de Clermont-Ferrand, et qui ne laissera personne sur la touche !
Vive la rentrée... en technicolor !
Pour la rentrée des classes, vous serez acceuillis par une Médi@thèque Numérique presque toute neuve, et désormais "Web responsive", autant dire qu'elle permettra la consultation adaptée aux différentes ressources, quel que soit le support : Tablettes, ordinateurs, téléphones mobiles, etc. D'autres nouvelles fonctionalités sont également disponibles, dont un lecteur vidéo plus performant, et un accès facilité pour les usagers atteints de déficience visuelle, en attendant nos prochaines acquisitions de films en audio-description...
Pour les catalogues, c'est surtout du côté de l'image et du livre que vous trouverez les plus belles nouveautés comme par exemple la comédie Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?, véritable phénomène de l'année aux 12 millions d'entrées en salle, ou encore le biopic Yves Saint Laurent, réalisé tout en maîtrise par Jalil Lespert, que l'on retrouve également devant la caméra dans le polar très réussi De guerre lasse.
Bref une rentrée qui met à l'honneur le cinéma français, ce que nous poursuivrons le mois prochain en mettant nos pas dans les pas de la Cinémathèque Française, avec une grande rétrospective consacrée au Maître François Truffaut...
La famille s'agrandit...
En cette rentrée, nous avons également le plaisir d'accueillir de nouvelles médiathèques : Neuilly sur Seine (92), Quimper (59), La Roche aux Fées (35) ainsi que la BDP du Loiret (45) partagent désormais avec nous ce service culturel de proximité, devenu si précieux pour des milliers d'usagers à travers toute la France, si l'on en juge par les récents retours relayés en médiathèque(s)...
A tout bientôt !
Je suis Charlie
Pour tenter de comprendre l'indicible et peut-être mettre des mots sur les évènements de la semaine qui ont touché Charlie Hebdo et bien au-delà.
Une sélection d’articles, films pour « ne pas laisser s’installer ni le silence, ni les peurs, ni la haine » mais la parole, la réflexion, la connaissance, la compréhension : l’air et la lumière des libertés.
Musique et Grande Guerre : entre distraction et mobilisation
Quelques notes de musique dans un univers de bruit et de fureur… La Médiathèque départementale du Loiret vous propose un panorama de la musique populaire et savante pendant la Guerre 14-18, de la fameuse Madelon à la mélodie Noël des enfants qui n’ont plus de maisons de Claude Debussy.
Au moment où chaque ville et village de France s’apprête à honorer, le 11 novembre, ses enfants morts pour la France, certains songeront peut-être avec émotion au sentiment étrange qui a probablement saisi nos arrière-grands-pères quand a cessé le fracas des armes. Quatre années durant, les poilus ont combattu en effet dans un environnement sonore marqué par la guerre industrielle, un « bruit inouï » pour reprendre la belle expression de l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
On comprend mieux alors l’importance qu’a revêtue pour eux la musique, distraction éphémère aux horreurs et au vacarme du champ de bataille. Celle-ci n’a pas échappé non plus à la mobilisation des esprits, illustrée par l’importance du répertoire des œuvres patriotiques, tant dans le registre de la chanson populaire que de la musique savante.
En savoir plus ?
En lien avec les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, la Médiathèque départementale vous invite à découvrir ses fiches thématiques Musique et Grande Guerre :
- La musique comme antidote à la guerre ?
- Chansons populaires de l’arrière et du front
- La mobilisation de la musique savante
- Chanson à trous et quiz
La Playlist
Légende de la photo : "La victoire en chantant", monument aux morts de Phalempin, région lilloise © Lamiot, Wikimedia Commons
