Arts

Court d'art : Beauty

Invitation au voyage, exploration des émotions, travail sur la perception, « Beauty » est un film de ressenti, un court original et troublant sur l’art et la vie.

Sélectionné dans bon nombre de festivals, ce film est le fruit de cinq mois de travail solitaire de l’artiste italien Rino Stefano Tagliafierro. Pour rendre compte des émotions humaines, le réalisateur a identifié et classé un certain nombre de peintures baroques vues et aimées dans les musées et les livres. Parmi celles-ci, des toiles de Caravage, Rembrandt, Rubens, David, Doré ou Vermeer, mais aussi un bon nombre d’œuvres du peintre William Adolphe Bouguereau.

Près de 120 tableaux de maîtres tour à tour magnifiques et effrayants se succèdent dans ce film de 10 minutes, rythmé par la musique envoûtante de Enrico Ascoli.

Arts du Mythe

Les Arts du Mythe est une série de films documentaires culturels produits par le musée du Quai Branly, Arte et Program33. Chaque film de 26 min prend pour thème un objet particulier du musée qui sert d’introduction et de porte d’entrée, vers la culture des gens qui l’ont créé.

Enquête d'art

Enquête d'art est une série qui raconte l’histoire d’une œuvre d’art emblématique exposée dans un musée français comme le Musée du Louvre, le Musée d’Orsay, le Quai Branly, le Centre Pompidou, etc. Chaque film retrace son parcours, sa découverte à son arrivée dans les galeries du musée.

Affiche du document Enquête d'art: Francisco Goya, Les vieilles et les jeunes

Enquête d'art: Francisco Goya, Les vieilles et les jeunes Palais des Beaux Arts de Lille

Lucille Bellanger

26min16

  • Beaux-Arts
  • Documentaire
  • Histoire
Nous irons à la découverte de deux tableaux énigmatiques de Francisco Goya : « Les Vieilles »  appelé également le Temps, « Les Jeunes » aussi appelé la Lettre. Dans « Les Jeunes», une jeune femme lit un billet qu’elle vient de déplier, sa servante l’accompagne. Dans le fond, des lavandières battent le linge. Ce tableau est une allusion à la lutte des classes. Goya met deux mondes en opposition : deux femmes oisives sur fond d’un groupe de femmes accablées par le labeur quotidien. Dans les « Vieilles », une vieille aristocrate admire une miniature la représentant probablement plus jeune. Mais la dame de compagnie en robe noire interrompt l’adoration en dévoilant l’image réelle d’une femme vieillie, ravagée par une mort imminente. Elle semble lui souffler à l’oreille ce que Goya inscrit sur le miroir : « Que tal » (Comment ça va ?). Les deux femmes ont des visages décharnés. Derrière elles, un vieillard aux grandes ailes blanches déployées tient un balai et s’apprête à les faucher. C’est l’image de la mort. Pendant plusieurs siècles, on fera croire que ces deux tableaux forment une paire : une fable sur les ravages du temps. Pour cela, leurs noms, leurs tailles seront modifiés… Des chiffres mystérieux, un rajout sur la toile, un testament, de nombreux indices nous permettront de révéler leur véritable histoire et de savoir peut-être qui est à l’origine de cette falsification. Deux scientifiques avec une caméra révolutionnaire nous aideront à faire la lumière sur ce mystère. Notre enquête nous conduira du musée des Beaux-Arts de Lille, à Madrid. De la chapelle San Antonio de la Florida, située dans les faubourgs de Madrid, aux galeries du Prado, nous irons à la rencontre de ce génie de la peinture.   Nous découvrirons comment Francisco Goya, peintre officiel de la cour, à la suite d’une maladie grave, fera en marge des œuvres de commande une série de gravures : « Les Caprice », dans laquelle il exprimera sa vision du monde et de la société madrilène de l’époque.  En fouillant dans les archives notariales de Madrid, nous découvrirons une pièce à conviction : le Testament que Francisco Goya fit à son fils Javier. Nous découvrirons comment, profitant de guerres fratricides en Espagne, le baron Taylor récupérera les deux toiles. Elles se retrouveront pendant une dizaine d’année au Louvre dans la collection de Louis Philippe. Nous suivrons ensuite leur épopée de Londres au Musée des Beaux Arts de Lille.
Forfait
Affiche du document Enquête d'art : Gustave Doré, Le Christ quittant le prétoire

Enquête d'art : Gustave Doré, Le Christ quittant le prétoire Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg

De Sam Caro

26min40

  • Beaux-Arts
  • Documentaire
  • Histoire
De 1872 à 1892, le tableau fut présenté à la « Doré Gallery » de Londres, avant d'être, de 1892 à 1898, le clou d'une très longue exposition itinérante de la « Doré Gallery » à travers les Etats-Unis, dont la première station fut le Carnegie Music Hall de New York. A l'issue de cette tournée, « Le Christ quittant le prétoire » fut renvoyé à Londres et les propriétaires de la « Doré Gallery » étant décédés, il fut stocké puis oublié... Dans les années 60, il fut redécouvert et acquis par Oscar Kline qui possédait la « Central Picture Gallery » à New York. Puis en 1984, il entra dans la collection de Georges Encil, qui le mit en dépôt dans une église néo-gothique de Vienne, la Votivkirche, avant de le céder au Musée d'Art Moderne de Strasbourg. Cette oeuvre, d'une taille impressionnante, est tout à fait exemplaire de la peinture de Gustave Doré qui, les quinze dernières années de sa vie, multiplia les paysages et les scènes religieuses. Elle frappe d'emblée par l'ampleur de sa composition, par la vitalité émanant d'une foule grouillante et gesticulante et par l'efficacité d'une mise en scène théâtrale et dramatique. La peinture à grand spectacle qu'est « Le Christ quittant le prétoire » évoque fortement (cela fut souvent souligné) les superproductions cinématographiques, celles, par exemple, d'un Cecil B. de Mille. Presque hyper réaliste par la précision des détails, elle touche au sublime par sa démesure et sa force narrative. Notre vision de la peinture du XIXème siècle n'étant p lus réduite aux seuls mouvements porteurs de modernité, cette toile de Gustave Doré est enfin reprise en compte par l'histoire et la critique d'art et paraît caractéristique du vaste courant éclectique qui s'est développé dans l'art de la fin du XIXème siècle.
Forfait
Affiche du document Enquête d'art : Borghèse, Le gladiateur

Enquête d'art : Borghèse, Le gladiateur Musée du Louvre

De Vincent Manniez

25min45

  • Beaux-Arts
  • Documentaire
  • Histoire
Provenant de la collection Borghèse acquise par Napoléon en 1807, ce guerrier est appelé à tort " Gladiateur " car il n'y avait pas de jeux du cirque en Grèce. On peut imaginer qu'il s'agit d'un combattant saisi en pleine action, luttant contre un personnage placé en hauteur, sans doute un cavalier. On note le brassard d'un bouclier sur le bras gauche, par contre le bras droit qui tient le pommeau d'une épée est une restauration vraisemblable réalisée au XVIIème siècle. Protégé par son bouclier, il s'apprête à riposter dans un mouvement formant une puissante diagonale fendant l'espace.Chef-d'oeuvre original de l'art hellénistique finissant, réalisé vers 100 av. J.-C., il s'agit de l'une des très rares statues signées existantes. Sur le tronc d'arbre il est inscrit " Agasias d'Ephèse, fils de Dosithéos, a fait [cette statue] ". Sans doute reprise d'un bronze, comme l'indique le tronc d'arbre, mais plus qu'une simple réplique, cette oeuvre intègre les recherches de l'époque hellénistique, notamment autour de la troisième dimension. Agasias s'empare sans doute d'une création de Lysippe, dont il allonge encore plus le canon et à laquelle il mêle les innovations de son temps. La tête est ici vraiment très réduite et la musculature longiligne, tout en souplesse, est détaillée comme sur un écorché, en écho aux recherches du baroque pergaménien.
Forfait

Université populaire du Quai Branly

Autour de quatre cycles thématiques – les Grandes Révoltes, l’Enfance, Décalages : les autres et nous et Grands Témoins -, et d’un nouveau format, Variantes et Déclinaisons, l’Université populaire interroge pour la dixième année les rapports entre les cultures et les questions d’universalité, d’altérité et de mémoire.

Le site de l'Université populaire du Quai Branly

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